Plus je passe du temps avec Xéna, plus j'ai l'impression qu'elle nous était destinée, que ca ne pouvait pas se finir autrement. Ce petit chat des rues, orpheline à cause d'un malade qui n'aime pas les chats et qui est venue droit à nous pour trouver refuge, qui nous regardait de ses yeux abîmés, fièrement assis sur son sac de gravier.
Elle nous est tombée du ciel et savait qu'elle allait vivre dans nos bras. Alors elle s'y est dirigée. Petit chat sauvage... Difficile de le croire, et ça rien qu'au deuxième jour parmi nous !
Parfois, j'ai l'impression de la connaître depuis toujours. Elle nous regarde de ses grands yeux envoutants. Elle nous écoute. Et j'ai souvent l'impression qu'elle nous comprend (sauf quand je lui demande de descendre de la table, bien entendu).
C'est tellement agréable d'avoir un être qui attend notre retour, le soir, qui vient nous dire bonjour, qui s'endort dans nos bras, qui cherche à attirer notre attention et qui semble si bien dans le revers de notre chemise. Xéna est notre petit ange qui illumine notre vie. Et ça, même si je sais que la décision de la garder a été loin d'être sage, même si je sais qu'on n'a pas fini de se mordre les lèvres de notre situation et que ce serait bien plus facile sans elle. L'amour n'est pas raisonnable, mais il donnera toujours la force et le courage de ne pas abandonner. Jamais. Xéna est une étincèle d'Etoile qui, comme les autres, restera avec nous à jamais.
En passant, Xéna a rendez-vous Samedi chez le véto pour le premier rappel de ses vaccins et son pucage. Je pourrai partir en vacance tranquille.
4 commentaires:
Tu m'oblige a laisser un commentaire la !
Je cite : "et que ce serait bien plus facile sans elle."
Mais ça va pas la tête ! Ce serait impossible sans elle ! C'est ce qu'on appel le destin et sans la petite boule de poils... Ben on serait pas vivant passque sans destin ! Na !
Elle est très belle Xéna, et elle est bien tombée!
la photo est splendide et je n'ai aucun doute sur la super famile qu'elle a la belle !!!!
Elle est magnifique cette minette, quel regard!
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