Une année...
Une année déjà, que j'ai pris la décision d'arrêter ce blog. Je m'étais dit qu'il ne me convenait plus. Il me fallait autre chose.
A aucun moment je n'ai pensé m'arrêter totalement d'écrire. J'ai cette envie profonde, ce besoin essentiel d'écrire, de partager, de m'exprimer, de montrer. Mais puisque ce blog, ciblé principalement sur la vie de mes bêtes, ne m'apportaient plus de satisfaction, je m'en suis détournée pour tenter d'autres solutions.
Avant même la fermeture de ce blog, j'avais tenté plusieurs expériences. Pour certaines, vous les avez peut-être connus, vous m'avez peut-être vue, lue.
Ainsi, j'ai tenté la participation active à divers forums. Mais je ne parviens jamais a y gérer une activité régulière. En fonction de ma vie, de mon quotidien, de mon envie, mes absences sont fréquentes et plus ou moins longues. De ce fait, mon intégration dans ces communautés en ligne est difficile. Et au vue de mes convictions, de mes considérations, je me sens toujours en trop, à côté, différente. Et puis, il est pénible d'écrire encore et toujours la même chose, parce que les nouveaux, et même les anciens, ne prennent jamais la peine de lire un vieux sujet de 30 pages. Ils vont, de ce fait, en recréer un, même si tout avait déjà été dit.. Et puis, lorsqu'on ne fait pas vraiment partie de ces communautés, lorsqu'on n'est pas accepté, les réponses à nos sujets sont fades, maigres et même inexistants. Les dialogues ne sont pas possibles, les débats inutiles. C'est la loi du plus populaire.
Et même en créant mon propre forum, la satisfaction n'y était pas. Et pour cause : un forum demande de l'entretien, de l'animation quotidienne. Des nouveaux sujets chaque jour. De la publicité active.. Et une persévérance linéaire pour attirer des membres intéressants. Là encore, mes absences plus ou moins longues ont tout arrêté.
Je suis une personne qui se passionne pour beaucoup (trop) de choses. J'aime découvrir, apprendre, partager, créer. Et mon quotidien me pousse à des humeurs et des énergies très différentes. De ce fait il m'est très difficile de combiner le tout, tout en me gardant du temps, chaque jour pour seulement une de ces passions.
Mon problème majeur, dans le cadre d'un blog, c'est que je m'impose des exigences trop strics, qui me limitent dans mes envies et ralentissent énormément mes réalisations :
- Murmures de Pyria : entrant dans une période où je souhaitais aborder d'autres thèmes que mes animaux, il s'est montré totalement inapproprié. Depuis son ouverture, il était centré sur un seul sujet. Une transformation radicale me semblait trop difficile, d'autant plus que je passais de sujets très personnels à des sujets très impersonnels.
- Ras-la-Plume : je voulais y traiter tous les sujets lourds qui me tiennent à coeur. Mais avouons-le : même si j'aime écrire, mes textes sont très maladroits et se réfèrent toujours à mon expérience personnelle. Je n'ai pas assez de recule, ni de méthode pour élaborer des réflexions posées et logiques. A force, j'accumule les brouillons, des débuts de textes qui ne sont pas publiés, que je laisse au placard des mois avant de les transformer complétement.. Sans pour autant les publier. Et je me frustre avec ces pensées géniales que je ne parviendrai jamais à retranscrire au clavier comme je le veux.
- Lapins Des Villes : Le premier objectif d'un strip par semaine était déjà annonciateur d'échec. Puis, à peine je terminais un strip, que je voulais le redessiner, de manière mieux travaillée, mieux pensée, mieux maîtrisée.. Je butais sur de petits détails pendant des mois, pour finalement laisser mes nombreux tracés au fond d'un dossier.
Et puis... J'ai toujours envie de vous parler de mes animaux.. Même si ce n'est plus de la même manière, ils continuent d'être à mes côtés de manières exceptionnelles. Je fais des rencontres merveilleuses et des échanges si puissants que je meurs d'envie de l'écrire... Mais je n'ai plus nul part où le faire.
Et ces photos... Ces nombreuses photos. Ok, j'en imprime. D'autres sont soigneusement classées en attendant de les placer dans un livre photos.. Mais quel intérêt d'en faire si c'est juste pour les ranger au fond d'un dossier..?
Alors voilà... Mince !
Je vais arrêter de me limiter, laisser couler comme ca me vient. Et on verra bien ce que ca donne. De toute manière, je ne souhaite pas dresser LE blog PARFAIT. Je souhaite seulement m'exprimer. Partager.
Je veux écrire ! Même si c'est un petit mot tous les six mois. Même si c'est 30 photos d'un coup. Sans chercher à me camoufler derrière une intégrité. Même si c'est pour soudainement donner une recette de cookies dégueux. Je souhaite pouvoir parler de mes états d'âme ou de la faim dans le monde en trois chapitres. Pouvoir poster un dessin que j'aurai élaboré en vingt mois, ou un crayonné de coin de cahier. J'aimerais pouvoir aimer, puis haïr la terre entière.
Je ne souhaite pas non plus me créer un journal intime en ligne. Il faut que les éléments soient intéressants. Un tantinet utile. Mais je pense que même mes états d'âme peuvent aider les lecteurs à comprendre les leurs.. Alors pourquoi pas ?
Mais Bref !
Si je reprends ce blog, aujourd'hui, pour vous écrire tout ça, ce n'est pas vraiment pour faire un sondage. Je ne suis pas encore tout à fait certaine de me relancer dans l'expérience du blog. Néanmoins, si je me décide à le faire, je ferai place nette.
Cela signifie que ce blog-ci, et les autres, seront supprimés. Et vu que j'avais annoncé le contraire dans mes précédents articles, vous l'annoncer à l'avance est la moindre des choses..
J'ignore si des lecteurs passent encore pas ici.. Peut-être, peut-être pas..
S'il y a encore des fidèles, des curieux, des nostalgiques, je vous fournirai le lien vers le nouveau blog... J'ignore encore si je serai fidèle à Blogger ou si je tenterai un autre hébergeur.
Mais en définitive, si création il y a, suppression il y aura. Et nous repartirons sur de bonnes bases.
Affaire à suivre....
samedi 9 novembre 2013
vendredi 2 novembre 2012
L'Abaissement des Stores
Il nous reste un adieu à formuler.
En cette vitrine, tout évolue beaucoup plus vite qu'ailleurs. Et comme les mannequins se faisaient déjà vieux, il est évident que la majorité des annonces et interprétations de l'avenir ne seront pas positifs.
Yuffie est partie. Elle s'est endormie de sa Belle Mort. Je pense que je n'ai pas connu vie de souris plus agréable et heureuse que la sienne. Elle s'est endormie, tout simplement, après avoir pleinement vécu ses deux ans de vie. Elle n'aura souffert en rien. Elle reste à mon souvenir l'éternel petit bouchon pas plus gros qu'une gomme qui courait plus vite que son ombre.
Rizette n'est plus. Nous pensons que ses grosseurs inexpliqués auront eu raison d'elle. Tumeur, certainement. Ou peut-être pas. Plus rien n'importe à présent qu'elle n'est plus là. Elle aura été, jusqu'à la fin, la vilaine petite grosse qui ne se laisse pas marcher sur la queue. Mon adorable snobe. Ma méprisante Prêtresse. S'est-elle endormie ? S'est-elle trainée avant de s'en aller ? Nous l'ignorons. Elle allait bien, puis nous l'avons trouvée. Froide.
Kanou s'en est allée. Notre petite souris doberman, souris de garde, non par le comportement, uniquement par la couleur. Notre petit sucre inoffensif. Elle était arrivée chez nous bien vieille déjà. Un an de vie commune, c'est déjà beaucoup. Elle a, hélas, développé deux tumeurs en même temps. Une tumeur mammaire. Une tumeur supposé des ganglions, à l'aisselle droite. En un petit mois, son corps s'est étiré, déformé. Elle était trop vieille. Elles étaient trop mal placées. Il n'y avait rien à espérer. Rien à faire. Il fallait attendre et choisir quel jour serait son dernier jour de bonheur, jour sans souffrance. Je n'ai pas su le définir. Sa tumeur mammaire a fini par éclater. Elle a passé toute une Nuit à se vider de son sang, et à tenir bon malgré tout, pour qu'au lendemain je l'emmène lui imposer la Dernière Piqure. Elle s'est endormie dans mes doigts, les couvrant d'un sang tiède.
Mais réjouissez-vous : Toutes ne se sont pas encore endormies.
Panais survit. Depuis près de deux mois à présent, son arrière train se paralyse un peu plus chaque jour. Elle a d'abord perdu l'usage d'une cuisse, puis d'une patte, puis de deux, puis de sa queue. A présent elle est même incontinente et je lui nettoie les fesses chaque jour, en même temps que je la masse pour me laisser croire qu'elle ne souffre pas de ses muscles atrophiés. Elle se traine. Elle se bat comme une diablesse. J'avais pensé la voir partir, mais elle a enterré Rizette et Kanou. Elle enterrera peut-être même Wacom.
Sa condition de souris handicapée ne l'empêche nullement de vivre. Et même si le terrain a été revu, pensé, aménagé pour elle en premier lieu, elle se traine de long en large, aide à constituer le nid, fouille le chanvre, continue à faire de la roue. Gourmande qu'elle est, elle a appris à manger d'une patte pour se tenir droite de l'autre. Elle n'a aucune difficulté à grimper sur la plupart des maisons. Elle vit sa vie de souris. A force, en même temps que ses fesses perdaient en muscles, ses épaules en gagnaient. Et la voici bâtie comme une championne en levée de poids !
Wacom vit de plus belle. Elle suit dignement le chemin de Yuffie. Sans aucun problème de santé durant toute sa vie, elle semble bien déterminée à fêter elle aussi son deuxième anniversaire. Elle n'aide pas beaucoup Panais, ose même lui piquer du museau les meilleures graines. Néanmoins elle la chouchoute et lui constitue les plus beaux nids qui soient !
Notre Tablette à queue n'a pas fini d'animer notre coin de bureau, à mon plus grand bonheur.
Leur destin est tout tracé. Remettant à plus tard mes projets d'autrefois, je les laisserai s'en aller paisiblement, vivant leur petite vie de souris. Je laisserai le temps vider un peu plus leur terrain de vie. Puis nous verrons.
En cette vitrine, tout évolue beaucoup plus vite qu'ailleurs. Et comme les mannequins se faisaient déjà vieux, il est évident que la majorité des annonces et interprétations de l'avenir ne seront pas positifs.
Yuffie est partie. Elle s'est endormie de sa Belle Mort. Je pense que je n'ai pas connu vie de souris plus agréable et heureuse que la sienne. Elle s'est endormie, tout simplement, après avoir pleinement vécu ses deux ans de vie. Elle n'aura souffert en rien. Elle reste à mon souvenir l'éternel petit bouchon pas plus gros qu'une gomme qui courait plus vite que son ombre.
Rizette n'est plus. Nous pensons que ses grosseurs inexpliqués auront eu raison d'elle. Tumeur, certainement. Ou peut-être pas. Plus rien n'importe à présent qu'elle n'est plus là. Elle aura été, jusqu'à la fin, la vilaine petite grosse qui ne se laisse pas marcher sur la queue. Mon adorable snobe. Ma méprisante Prêtresse. S'est-elle endormie ? S'est-elle trainée avant de s'en aller ? Nous l'ignorons. Elle allait bien, puis nous l'avons trouvée. Froide.
Kanou s'en est allée. Notre petite souris doberman, souris de garde, non par le comportement, uniquement par la couleur. Notre petit sucre inoffensif. Elle était arrivée chez nous bien vieille déjà. Un an de vie commune, c'est déjà beaucoup. Elle a, hélas, développé deux tumeurs en même temps. Une tumeur mammaire. Une tumeur supposé des ganglions, à l'aisselle droite. En un petit mois, son corps s'est étiré, déformé. Elle était trop vieille. Elles étaient trop mal placées. Il n'y avait rien à espérer. Rien à faire. Il fallait attendre et choisir quel jour serait son dernier jour de bonheur, jour sans souffrance. Je n'ai pas su le définir. Sa tumeur mammaire a fini par éclater. Elle a passé toute une Nuit à se vider de son sang, et à tenir bon malgré tout, pour qu'au lendemain je l'emmène lui imposer la Dernière Piqure. Elle s'est endormie dans mes doigts, les couvrant d'un sang tiède.
Mais réjouissez-vous : Toutes ne se sont pas encore endormies.
Sa condition de souris handicapée ne l'empêche nullement de vivre. Et même si le terrain a été revu, pensé, aménagé pour elle en premier lieu, elle se traine de long en large, aide à constituer le nid, fouille le chanvre, continue à faire de la roue. Gourmande qu'elle est, elle a appris à manger d'une patte pour se tenir droite de l'autre. Elle n'a aucune difficulté à grimper sur la plupart des maisons. Elle vit sa vie de souris. A force, en même temps que ses fesses perdaient en muscles, ses épaules en gagnaient. Et la voici bâtie comme une championne en levée de poids !
Wacom vit de plus belle. Elle suit dignement le chemin de Yuffie. Sans aucun problème de santé durant toute sa vie, elle semble bien déterminée à fêter elle aussi son deuxième anniversaire. Elle n'aide pas beaucoup Panais, ose même lui piquer du museau les meilleures graines. Néanmoins elle la chouchoute et lui constitue les plus beaux nids qui soient !
Notre Tablette à queue n'a pas fini d'animer notre coin de bureau, à mon plus grand bonheur.
Leur destin est tout tracé. Remettant à plus tard mes projets d'autrefois, je les laisserai s'en aller paisiblement, vivant leur petite vie de souris. Je laisserai le temps vider un peu plus leur terrain de vie. Puis nous verrons.
dimanche 14 octobre 2012
L'inclinaison des Riverains
Ni Cavalcade, ni Caotina, n'ont présenté le moindre problème de santé depuis notre aménagement. Je ne peux pas encore dire qu'ils ont une vie parfaite, néanmoins ils ont plus que ce que je pouvais leur offrir jusque là.
Ils continuent de bénéficier de légumes de marché, légumes d'excellente qualité, et de proximité. Ils ont toujours, quotidiennement, accès à l'intégralité de l'appartement. Le balcon étant encore régulièrement ouvert, ils peuvent aussi sortir sans avoir besoin de le demander. Hélas, ils n'y vont pas d'eux-même. Je continue à espérer que cela viendra, avec plus d'aménagement, ce long balcon leur semblera peut-être moins effrayant. Ils profitent d'avantage du salon depuis que son aménagement est plus abouti, qu'il y a plus de meuble. J'ai le droit, régulièrement, à des bonds de joie, des courses folles. Je ne m'en lasse pas. Ils ne vont pas dans les autres pièces.
Leur propreté n'est pas totalement parfaite, même s'il y a de net progrès. Leur enclos s'est agrandi, s'est déplacé, s'est mieux aménagé. C'est encore loin d'être l'idéal : un bac plus grand, une cachette supplémentaire, un tapis en plus. L'enclos est ouvert en journée. Fermé la Nuit et durant nos longues absences. Les accidents de propreté n'arrivent plus qu'à proximité du bac. Un barrage sur le côté, les forçant à faire le tour pour manger le foin, les a considérablement diminué.
Prochainement, et avec la stabilité que s'annonce financièrement parlant, du moins, je l'espère, j'aimerais m'attaquer sincèrement au "coin lapin". Un coin défini, protégé, bien pensé, avec jouets et une véritable cabane de lapin à trois entrées.
Et même si des lapins en appartement, ce n'est pas toujours facile, ni motivant, je leur offre aisément mes efforts. Avec un bon aménagement, du temps, des soins, de l'entretien, les choses seront bientôt nettement plus agréables.
Et pour longtemps encore...
Ils continuent de bénéficier de légumes de marché, légumes d'excellente qualité, et de proximité. Ils ont toujours, quotidiennement, accès à l'intégralité de l'appartement. Le balcon étant encore régulièrement ouvert, ils peuvent aussi sortir sans avoir besoin de le demander. Hélas, ils n'y vont pas d'eux-même. Je continue à espérer que cela viendra, avec plus d'aménagement, ce long balcon leur semblera peut-être moins effrayant. Ils profitent d'avantage du salon depuis que son aménagement est plus abouti, qu'il y a plus de meuble. J'ai le droit, régulièrement, à des bonds de joie, des courses folles. Je ne m'en lasse pas. Ils ne vont pas dans les autres pièces.
Leur propreté n'est pas totalement parfaite, même s'il y a de net progrès. Leur enclos s'est agrandi, s'est déplacé, s'est mieux aménagé. C'est encore loin d'être l'idéal : un bac plus grand, une cachette supplémentaire, un tapis en plus. L'enclos est ouvert en journée. Fermé la Nuit et durant nos longues absences. Les accidents de propreté n'arrivent plus qu'à proximité du bac. Un barrage sur le côté, les forçant à faire le tour pour manger le foin, les a considérablement diminué.
Prochainement, et avec la stabilité que s'annonce financièrement parlant, du moins, je l'espère, j'aimerais m'attaquer sincèrement au "coin lapin". Un coin défini, protégé, bien pensé, avec jouets et une véritable cabane de lapin à trois entrées.
Et même si des lapins en appartement, ce n'est pas toujours facile, ni motivant, je leur offre aisément mes efforts. Avec un bon aménagement, du temps, des soins, de l'entretien, les choses seront bientôt nettement plus agréables.
Et pour longtemps encore...
mercredi 3 octobre 2012
La Révérence des Souverains
Zigzag n'a à présent plus rien du chat terrifié qui se tenait au fond de notre armoire. Et à mon plus grand étonnement, cela n'a pas demandé une pyramide d'efforts. Seulement du temps, de la patience, et des attitudes éternellement réfléchis.
Au refuge, déjà, nous avions compris qu'il était un chat très affectif. Il avait besoin d'attention. Il avait besoin d'être au centre d'une vie. Il l'est. De ce fait, il est devenu un véritable pot de colle. Et même si nous devons encore apprendre à nous connaître, à nous comprendre, à communiquer, même si nous devons encore nous accorder de la confiance, il est un chat transformé.
Petit à petit, en notre compagnie et avec l'aide de Xéna, il apprend à vivre, à apaiser ses craintes. Les jeux se décuplent. Il se met à réclamer de l'attention, des câlins, des croquettes. Il met en place une routine, un quotidien rassurant. Il se rapproche de Xéna, jour après jour, malgré ses regards de haut.
Xéna l'apprécie grandement. Elle ne passe plus ses journées à tourner en rond. Elle n'est plus dépendante de notre motivation pour se divertir. Elle lui apprend à se détendre, à grimper, surtout sur ce qui est interdit. Elle fait sa petite reine en refusant ses câlins, en le regardant froidement lorsqu'il essaie, en le tapant plus fort lorsqu'il la taquine.
Elle ne veut pas en avoir l'air, mais elle l'aime bien. Elle partage sa litière et sa gamelle sans rechigner. Elle l'appelle lorsqu'elle s'ennuie. Elle se venge sur lui lorsqu'on ne répond pas à ses exigences.
A présent que tout s'installe, nous n'avons pas prévu de chambouler leur quotidien. Les choses se placeront. La routine sera un réconfort suffisant.
Je ferai tout pour qu'ils soient heureux à présent.
Au refuge, déjà, nous avions compris qu'il était un chat très affectif. Il avait besoin d'attention. Il avait besoin d'être au centre d'une vie. Il l'est. De ce fait, il est devenu un véritable pot de colle. Et même si nous devons encore apprendre à nous connaître, à nous comprendre, à communiquer, même si nous devons encore nous accorder de la confiance, il est un chat transformé.
Petit à petit, en notre compagnie et avec l'aide de Xéna, il apprend à vivre, à apaiser ses craintes. Les jeux se décuplent. Il se met à réclamer de l'attention, des câlins, des croquettes. Il met en place une routine, un quotidien rassurant. Il se rapproche de Xéna, jour après jour, malgré ses regards de haut.
Xéna l'apprécie grandement. Elle ne passe plus ses journées à tourner en rond. Elle n'est plus dépendante de notre motivation pour se divertir. Elle lui apprend à se détendre, à grimper, surtout sur ce qui est interdit. Elle fait sa petite reine en refusant ses câlins, en le regardant froidement lorsqu'il essaie, en le tapant plus fort lorsqu'il la taquine.
Elle ne veut pas en avoir l'air, mais elle l'aime bien. Elle partage sa litière et sa gamelle sans rechigner. Elle l'appelle lorsqu'elle s'ennuie. Elle se venge sur lui lorsqu'on ne répond pas à ses exigences.
A présent que tout s'installe, nous n'avons pas prévu de chambouler leur quotidien. Les choses se placeront. La routine sera un réconfort suffisant.
Je ferai tout pour qu'ils soient heureux à présent.
jeudi 13 septembre 2012
Cheminement
Bonsoir,
Je sais que je ne m'y prendrai pas de la meilleure façon qui soit pour vous faire comprendre mon raisonnement. Je l'ai déjà constaté après l'avoir expliqué à plusieurs personnes, mais malgré cela je n'ai tout de même pas trouvé un meilleur moyen que de vous le raconter, comme je l'ai vécu.
Si je ferme ce présent blog, ce n'est nullement à cause de mes animaux. Si je ferme ce blog, c'est uniquement parce qu'il ne correspond plus au message que je veux transmettre. J'ai évolué. Et de ce fait, il me faut tourner une page. De ce fait, il me faut écrire d'une nouvelle façon, et je pense qu'il me sera impossible de transformer ce blog pour en faire ce que je souhaite. Il me faut repartir de zéro.
Ceci dit, cette évolution, ce raisonnement qui m'a amené à ce changement, m'a bel et bien été inspiré par mon vécu. Alors je raconte.
Comme je vous l'avais expliqué à l'article de Zigzag, le plus difficile lorsque nous allons au Refuge, en vue d'adopter, c'est de croiser tout ces regards, d'apprendre à les connaître, à leur parler, à les écouter, mais de ne partir qu'avec un seul être. Je n'y suis pas parvenue.
Le Refuge d'où vient Zigzag est un refuge plein de bonne volonté, mais avec des moyens très minimes. Il s'agit d'un refuge créé et entretenu par l'Etat. Il doit répondre à des obligations. Il n'a pas le choix de la gestion. Ils n'ont pas la possibilité d'agrandir ou d'améliorer, malgré le fort besoin. Ce Refuge est là parce qu'il en fallait bien un. Et même si les personnes qui y travaillent et qui donne de leur personne, y font leur possible, il faut l'avouer : ils ne peuvent pas répondre à tous les besoins de tous les animaux.
Rien que pour les chiens et les chats, ca leur ai compliqué. Alors pour les NAC....
A notre première visite, alors que Madame Refuge nous faisait faire le tour des locaux pour chats d'appartement, mon regard a dévié sur quelques aménagements de fortune. Une petite "cage à lapin", un "bocal de transport" pour reptile ou petit rongeur, et une autre petite cage qui ne conviendrait à aucun animal, certainement vendu pour les lapins toys, ou les rats. Allez savoir !
Nous étions dans un local de chats. Certains y étaient en liberté. D'autres y était dans des cellules qu'on a l'habitude de voir chez les vétérinaires, ou dans les fourrières. C'était le local des chats qui devaient être socialisés, ou qui étaient malades. La plupart ce sont cachés à notre entrée, en hauteur, dans des cartons posés sur les étagères.
La première cage était simplement sur une table, au bord de la pièce. Il n'était pas difficile, donc, de deviner les chats couchés dessus, à observer l'animal qui pouvait y être, et même à passer leurs pattes entre les barreaux.Le bocal, lui, était posé sur l'autre cage, elle-même placée dans une de ces cellules, fermée. Ces deux là étaient dons en sécurité.
Mon regard c'était d'abord posé sur ce bocal. Il y avait une petite couche de copeaux, une gamelle d'eau, et une boule de poils noire, tellement repliée sur elle-même le plus au fond possible, qu'il m'était impossible de distinguer l'espèce. Alors j'ai demandé. Je me disais que s'il s'agissait d'une souris, mâle ou femelle, j'avais la place et les compétences, qu'il n'y avait pas à réfléchir, que ca ne me demanderait aucune concession. Mais il s'agissait d'un hamster.
"Nous avons un rat sinon", continua Madame Refuge, plein d'espoir. Un rat. Une espèce avec laquelle j'ai énormément d'affinité, que j'ai pu croiser à plusieurs reprises et que j'avais voulu adopter à plusieurs SOS. Mais le rat est incompatible, tout du moins la plupart du temps, avec les lapins. Alors à chaque fois, j'avais renoncé, n'ayant pas les moyens de les tenir à l'écart les uns des autres. A présent que j'ai mon appartement, cette donnée était erronée. Mais je n'y pensais pas. "Nous sommes là pour les chats" que j'avais dit. Alors nous avons poursuivi sur les chats. Dans l'autre cage, en dessous du bocal, il y avait une gerbille. Vive. Éjectant toute la litière hors de sa cage.
Cette fois là, nous étions repartis sans rien, juste avec l'image de Zigzag et de Gribouille en tête. Mais j'avais beau penser aux chats, ces trois aménagements de fortune, au milieu des chats, me restaient en tête, et je cherchais une solution.
Bon ! Tant pis !
Un hamster, ca prend pas plus de place qu'une souris,ca mange différemment, mais pas plus !
Un rat, depuis le temps que je me renseigne à leur propos, je sais m'en occuper. Il ne me manque qu'une cage.
La gerbille, ma mère est FA pour l'APAG. Ca devrait l'intéresser.
Alors j'ai appelé Madame Refuge pour lui demander si elle acceptait les FA, et pour me proposer en tant que FA pour le rat et l'hamster. "Le rat est mordeur, vous savez." M'en fiche, je ferai avec.
Et lorsque nous sommes retournés pour une contre-visite, pour jouer avec Zigzag, apprendre à le connaître, cette fois, nous sommes repartis avec un rat et un hamster.
Le rat est une rate. Adorable n'est pas le mot qui conviendrait. C'est plus que ça. Elle est comme sorti d'un rêve, tellement facile à vivre, tellement attachante. Au troisième jour, elle nous escalade le pantalon pour gagner nos genoux et s'installer. Au cinquième jour, elle me toilette les bras comme si j'étais un rat moi-aussi. Jamais elle ne nous mord. Jamais elle ne nous pince. Et pourtant, nous ne sommes pas tendre. On la pousse, on la taquine, on la prend mal parce qu'on a pas l'habitude des souris aussi grosse qu'elle.
En attendant de pouvoir lui offrir une cage convenable, nous lui offrons un maximum de liberté. Autant dire qu'elle l'était presque toujours. Et elle court dans le bureau, dans tous les sens, en faisant des bonds, puis le long du balcon, fouillant mes plantes. En a peine une semaine, elle a fait du bureau et du balcon son lieu de vie, comme si elle y est née. Pour ne pas isoler les chats et les lapins malgré cela, j'ai l'idée de coincer une planche dans l'encadrement de la porte. Bien forcée. Xéna peut passer par dessus sans mal. Les lapins nous voient et nous entendent sans chercher à nous rejoindre. La rate peut être libre sans sortir de son territoire. Zigzag, lui, est planqué dans l'armoire et n'en sort que lorsque nous sommes couchés.
Avec elle, on découvre une complicité exceptionnelle, un dialogue facile. Nous choisissons de l'appeler Xingxi, qui signifie Univers. Parce qu'elle est un univers à elle toute seule, parce qu'elle nous ouvre les portes d'un nouveau savoir. Parce que Pyria se reflète en elle.
Le hamster, lui, m'a forcé à la lecture approfondie pour pouvoir avoir les bons gestes. Nous avons, déjà, tout ce qui lui faut. Tout est prêt. Il est installé, et ca lui change la vie de passer d'un bocal a une véritable cage, avec des cachettes, des jeux, de l'espace.
Ce n'est pas pour autant qu'il nous est reconnaissant. Il a grandi sans l'homme, il compte bien vieillir sans. Alors il ne sort que lorsqu'il n'y a plus un bruit. J'ai eu beau lui donner mon odeur, ma patience, ma présence, il s'en fiche. Il n'a pas grand chose d'un hamster. Il ne creuse pas. Il ne ronge pas. Il ne grignote pas. Il ne fait pas de réserve. Et même deux mois après, il continue de dormir et de manger, venant se rouler parfois dans le sable, venant courir parfois dans la roue, avant de se recoucher, bien planqué. Il peut, parfois, se passer plusieurs jours sans qu'on le voit, attestant seulement de la nourriture qui disparaît de la gamelle pour se dire qu'il est encore vivant. On le nomme Sauna, parce qu'à force de l'appeler Ham'ham', la chaleur est monté au cerveau.
Jusque là, tout va bien.
Mais un soir comme un autre, alors que je tarde à aller me coucher, alors que je traine dans le bureau avec Xingxi, je relève avec surprise les yeux sur Zigzag qui vient de franchir la planche. C'était la première fois qu'il approchait l'un de nous d'aussi près. Mais ce n'était pas le bon moment.
Xingxi court vers lui, comme elle court habituellement vers Xéna. Mais ce n'est pas Xéna et j'ignore complétement la réaction de Zigzag. Ses griffes ne sont pas rogné. Il a vécu quelques temps en extérieur. Il pourrait parfaitement la tuer d'un geste. Alors idiotement, je me manifeste. Je me redresse, et lui demandant doucement de partir. A ce stade de son intégration, ca a parfaitement suffit à le paniquer. Il fait demi-tour, précipitamment. Il se grouille tellement qu'il glisse plus qu'il ne court. Alors forcément, lorsqu'il passe la planche, il la défonce plus qu'il ne passe par dessus. Elle ne tient pas. Elle tombe. Elle a beau être petite, elle est lourde. Xingxi est dessous.
Je ne souhaite cela à personne.
Avoir le sang d'un de ses protégés sur les mains. Le serrer contre soit alors qu'il tremble d'agonie malgré nos prières plaintives. Sentir son corps s'immobiliser en lui demandant pardon. Pardon. C'est un monde qui s'arrête.
Pendant longtemps, je me suis demandé comment on pouvait vivre avec ce poids. Tout les accidents sont bêtes et méchants. Tous les accidents sont facilement évitable. Et c'est bien là qu'est toute la difficulté à les accepter. Le deuil n'est jamais plus difficile que lorsqu'on perd un être qui était en bonne santé, qui aurait dû vivre avec nous longtemps encore, mais qui est parti en quelques secondes, a cause d'un événement facilement évitable.
Mais malgré cela, Xingxi n'était qu'un rat. Et dans notre société, un rat, ca ne compte pas.
Alors il faut se lever, aller travailler, sourire aux clients, aux collègues, aux gens. Dans notre société, les rats n'existent pas en tant qu'être vivant, attachant. On ne peut pleurer que les pertes humaines, parce que les animaux, ce n'est pas la même chose. Ils ne peuvent pas être une équivalence, ils ne peuvent pas occuper de place en notre coeur, ils ne peuvent pas nous donner la même chose. On a le droit de pleurer un ami d'enfance, qu'on n'a pas revu depuis plusieurs années, mais pas notre chien qui ne nous a pas quitté depuis plusieurs années.
Et c'est cela qui m'a fait réfléchir. Devoir ravaler mes larmes en journée pour n'être plus qu'un zombie en rentrant chez moi, c'est une chose que personne ne devrait avoir à faire. Avoir l'impression que personne ne pourrait comprendre notre tristesse, et que pour en limiter les conséquences, pour qu'on nous laisse tranquille, il vaut mieux ne pas en parler, ce n'est pas normal. C'est absurde.
Et parce que je refuse cette règle de société, autant que je refuse de fermer les yeux sur ce que nous sommes, j'ai choisi de changer d'orientation. Je ne veux plus faire envie. Je veux désigner du doigts ce qui est anormale. Je le dois à Xingxi, autant qu'à Pyria et à aux autres. Je le dois pour chacun d'entre nous qui avons du ravaler ses larmes pour répondre aux règles de société.
Je sais que je ne m'y prendrai pas de la meilleure façon qui soit pour vous faire comprendre mon raisonnement. Je l'ai déjà constaté après l'avoir expliqué à plusieurs personnes, mais malgré cela je n'ai tout de même pas trouvé un meilleur moyen que de vous le raconter, comme je l'ai vécu.
Si je ferme ce présent blog, ce n'est nullement à cause de mes animaux. Si je ferme ce blog, c'est uniquement parce qu'il ne correspond plus au message que je veux transmettre. J'ai évolué. Et de ce fait, il me faut tourner une page. De ce fait, il me faut écrire d'une nouvelle façon, et je pense qu'il me sera impossible de transformer ce blog pour en faire ce que je souhaite. Il me faut repartir de zéro.
Ceci dit, cette évolution, ce raisonnement qui m'a amené à ce changement, m'a bel et bien été inspiré par mon vécu. Alors je raconte.
Comme je vous l'avais expliqué à l'article de Zigzag, le plus difficile lorsque nous allons au Refuge, en vue d'adopter, c'est de croiser tout ces regards, d'apprendre à les connaître, à leur parler, à les écouter, mais de ne partir qu'avec un seul être. Je n'y suis pas parvenue.
Le Refuge d'où vient Zigzag est un refuge plein de bonne volonté, mais avec des moyens très minimes. Il s'agit d'un refuge créé et entretenu par l'Etat. Il doit répondre à des obligations. Il n'a pas le choix de la gestion. Ils n'ont pas la possibilité d'agrandir ou d'améliorer, malgré le fort besoin. Ce Refuge est là parce qu'il en fallait bien un. Et même si les personnes qui y travaillent et qui donne de leur personne, y font leur possible, il faut l'avouer : ils ne peuvent pas répondre à tous les besoins de tous les animaux.
Rien que pour les chiens et les chats, ca leur ai compliqué. Alors pour les NAC....
A notre première visite, alors que Madame Refuge nous faisait faire le tour des locaux pour chats d'appartement, mon regard a dévié sur quelques aménagements de fortune. Une petite "cage à lapin", un "bocal de transport" pour reptile ou petit rongeur, et une autre petite cage qui ne conviendrait à aucun animal, certainement vendu pour les lapins toys, ou les rats. Allez savoir !
Nous étions dans un local de chats. Certains y étaient en liberté. D'autres y était dans des cellules qu'on a l'habitude de voir chez les vétérinaires, ou dans les fourrières. C'était le local des chats qui devaient être socialisés, ou qui étaient malades. La plupart ce sont cachés à notre entrée, en hauteur, dans des cartons posés sur les étagères.
La première cage était simplement sur une table, au bord de la pièce. Il n'était pas difficile, donc, de deviner les chats couchés dessus, à observer l'animal qui pouvait y être, et même à passer leurs pattes entre les barreaux.Le bocal, lui, était posé sur l'autre cage, elle-même placée dans une de ces cellules, fermée. Ces deux là étaient dons en sécurité.
Mon regard c'était d'abord posé sur ce bocal. Il y avait une petite couche de copeaux, une gamelle d'eau, et une boule de poils noire, tellement repliée sur elle-même le plus au fond possible, qu'il m'était impossible de distinguer l'espèce. Alors j'ai demandé. Je me disais que s'il s'agissait d'une souris, mâle ou femelle, j'avais la place et les compétences, qu'il n'y avait pas à réfléchir, que ca ne me demanderait aucune concession. Mais il s'agissait d'un hamster.
"Nous avons un rat sinon", continua Madame Refuge, plein d'espoir. Un rat. Une espèce avec laquelle j'ai énormément d'affinité, que j'ai pu croiser à plusieurs reprises et que j'avais voulu adopter à plusieurs SOS. Mais le rat est incompatible, tout du moins la plupart du temps, avec les lapins. Alors à chaque fois, j'avais renoncé, n'ayant pas les moyens de les tenir à l'écart les uns des autres. A présent que j'ai mon appartement, cette donnée était erronée. Mais je n'y pensais pas. "Nous sommes là pour les chats" que j'avais dit. Alors nous avons poursuivi sur les chats. Dans l'autre cage, en dessous du bocal, il y avait une gerbille. Vive. Éjectant toute la litière hors de sa cage.
Cette fois là, nous étions repartis sans rien, juste avec l'image de Zigzag et de Gribouille en tête. Mais j'avais beau penser aux chats, ces trois aménagements de fortune, au milieu des chats, me restaient en tête, et je cherchais une solution.
Bon ! Tant pis !
Un hamster, ca prend pas plus de place qu'une souris,ca mange différemment, mais pas plus !
Un rat, depuis le temps que je me renseigne à leur propos, je sais m'en occuper. Il ne me manque qu'une cage.
La gerbille, ma mère est FA pour l'APAG. Ca devrait l'intéresser.
Alors j'ai appelé Madame Refuge pour lui demander si elle acceptait les FA, et pour me proposer en tant que FA pour le rat et l'hamster. "Le rat est mordeur, vous savez." M'en fiche, je ferai avec.
Et lorsque nous sommes retournés pour une contre-visite, pour jouer avec Zigzag, apprendre à le connaître, cette fois, nous sommes repartis avec un rat et un hamster.
Le rat est une rate. Adorable n'est pas le mot qui conviendrait. C'est plus que ça. Elle est comme sorti d'un rêve, tellement facile à vivre, tellement attachante. Au troisième jour, elle nous escalade le pantalon pour gagner nos genoux et s'installer. Au cinquième jour, elle me toilette les bras comme si j'étais un rat moi-aussi. Jamais elle ne nous mord. Jamais elle ne nous pince. Et pourtant, nous ne sommes pas tendre. On la pousse, on la taquine, on la prend mal parce qu'on a pas l'habitude des souris aussi grosse qu'elle.
En attendant de pouvoir lui offrir une cage convenable, nous lui offrons un maximum de liberté. Autant dire qu'elle l'était presque toujours. Et elle court dans le bureau, dans tous les sens, en faisant des bonds, puis le long du balcon, fouillant mes plantes. En a peine une semaine, elle a fait du bureau et du balcon son lieu de vie, comme si elle y est née. Pour ne pas isoler les chats et les lapins malgré cela, j'ai l'idée de coincer une planche dans l'encadrement de la porte. Bien forcée. Xéna peut passer par dessus sans mal. Les lapins nous voient et nous entendent sans chercher à nous rejoindre. La rate peut être libre sans sortir de son territoire. Zigzag, lui, est planqué dans l'armoire et n'en sort que lorsque nous sommes couchés.
Avec elle, on découvre une complicité exceptionnelle, un dialogue facile. Nous choisissons de l'appeler Xingxi, qui signifie Univers. Parce qu'elle est un univers à elle toute seule, parce qu'elle nous ouvre les portes d'un nouveau savoir. Parce que Pyria se reflète en elle.
Le hamster, lui, m'a forcé à la lecture approfondie pour pouvoir avoir les bons gestes. Nous avons, déjà, tout ce qui lui faut. Tout est prêt. Il est installé, et ca lui change la vie de passer d'un bocal a une véritable cage, avec des cachettes, des jeux, de l'espace.
Ce n'est pas pour autant qu'il nous est reconnaissant. Il a grandi sans l'homme, il compte bien vieillir sans. Alors il ne sort que lorsqu'il n'y a plus un bruit. J'ai eu beau lui donner mon odeur, ma patience, ma présence, il s'en fiche. Il n'a pas grand chose d'un hamster. Il ne creuse pas. Il ne ronge pas. Il ne grignote pas. Il ne fait pas de réserve. Et même deux mois après, il continue de dormir et de manger, venant se rouler parfois dans le sable, venant courir parfois dans la roue, avant de se recoucher, bien planqué. Il peut, parfois, se passer plusieurs jours sans qu'on le voit, attestant seulement de la nourriture qui disparaît de la gamelle pour se dire qu'il est encore vivant. On le nomme Sauna, parce qu'à force de l'appeler Ham'ham', la chaleur est monté au cerveau.
Jusque là, tout va bien.
Mais un soir comme un autre, alors que je tarde à aller me coucher, alors que je traine dans le bureau avec Xingxi, je relève avec surprise les yeux sur Zigzag qui vient de franchir la planche. C'était la première fois qu'il approchait l'un de nous d'aussi près. Mais ce n'était pas le bon moment.
Xingxi court vers lui, comme elle court habituellement vers Xéna. Mais ce n'est pas Xéna et j'ignore complétement la réaction de Zigzag. Ses griffes ne sont pas rogné. Il a vécu quelques temps en extérieur. Il pourrait parfaitement la tuer d'un geste. Alors idiotement, je me manifeste. Je me redresse, et lui demandant doucement de partir. A ce stade de son intégration, ca a parfaitement suffit à le paniquer. Il fait demi-tour, précipitamment. Il se grouille tellement qu'il glisse plus qu'il ne court. Alors forcément, lorsqu'il passe la planche, il la défonce plus qu'il ne passe par dessus. Elle ne tient pas. Elle tombe. Elle a beau être petite, elle est lourde. Xingxi est dessous.
Je ne souhaite cela à personne.
Avoir le sang d'un de ses protégés sur les mains. Le serrer contre soit alors qu'il tremble d'agonie malgré nos prières plaintives. Sentir son corps s'immobiliser en lui demandant pardon. Pardon. C'est un monde qui s'arrête.
Pendant longtemps, je me suis demandé comment on pouvait vivre avec ce poids. Tout les accidents sont bêtes et méchants. Tous les accidents sont facilement évitable. Et c'est bien là qu'est toute la difficulté à les accepter. Le deuil n'est jamais plus difficile que lorsqu'on perd un être qui était en bonne santé, qui aurait dû vivre avec nous longtemps encore, mais qui est parti en quelques secondes, a cause d'un événement facilement évitable.
Mais malgré cela, Xingxi n'était qu'un rat. Et dans notre société, un rat, ca ne compte pas.
Alors il faut se lever, aller travailler, sourire aux clients, aux collègues, aux gens. Dans notre société, les rats n'existent pas en tant qu'être vivant, attachant. On ne peut pleurer que les pertes humaines, parce que les animaux, ce n'est pas la même chose. Ils ne peuvent pas être une équivalence, ils ne peuvent pas occuper de place en notre coeur, ils ne peuvent pas nous donner la même chose. On a le droit de pleurer un ami d'enfance, qu'on n'a pas revu depuis plusieurs années, mais pas notre chien qui ne nous a pas quitté depuis plusieurs années.
Et c'est cela qui m'a fait réfléchir. Devoir ravaler mes larmes en journée pour n'être plus qu'un zombie en rentrant chez moi, c'est une chose que personne ne devrait avoir à faire. Avoir l'impression que personne ne pourrait comprendre notre tristesse, et que pour en limiter les conséquences, pour qu'on nous laisse tranquille, il vaut mieux ne pas en parler, ce n'est pas normal. C'est absurde.
Et parce que je refuse cette règle de société, autant que je refuse de fermer les yeux sur ce que nous sommes, j'ai choisi de changer d'orientation. Je ne veux plus faire envie. Je veux désigner du doigts ce qui est anormale. Je le dois à Xingxi, autant qu'à Pyria et à aux autres. Je le dois pour chacun d'entre nous qui avons du ravaler ses larmes pour répondre aux règles de société.
dimanche 19 août 2012
Merci, mais Non Merci
Durant ces derniers mois, il y a eu beaucoup de Silence sur mon blog. Pas dans ma vie.
Hélas, ce n'était pas parce que je suis partie en vacances, et même si je dois encore m'habituer à mon nouveau travail, le stabiliser pour qu'il laisse place à mes passions et envies, j'aurai tout de même pu prendre le temps d'écrire. L'envie n'y était pas.
Les événements que vous ignorez encore, m'ont poussée à réfléchir, à me remettre en question, à m'éloigner d'Internet, des blogs, des actualités, des sauvetages, des pétitions et manifestation, et cela pour me préserver temporairement et me permettre de poursuivre sur des fondements plus solides.
De ce fait, je vous annonce officiellement le début de la fin de ce blog.
Et même s'il ne s'effacera pas, en mémoire à tout ceux qui ont partagé et partagent encore ma vie, pour satisfaire les curieux, et parce que le passé ne changera hélas pas, il n'y aura plus de nouvel article ici. Pyria s'arrêtera de murmurer. Elle veillera à présent en Silence sur notre famille.
Car quand on me demande de regarder plus loin que le bout de mon nez, je pense qu'on ne réalise pas à quel point je regarde loin. Je pense qu'on effleure même pas les difficultés que j'éprouve à m'endormir le soir. Me refermer sur la vie des êtres qui partagent la mienne était un moyen efficace de me détourner quelque peu du reste. Néanmoins, à présent et suite à certains événements, cela ne m'attire plus aucune satisfaction.
Autant je souhaitais, avant tout, montrer de quelle façon peuvent vivre les êtres en notre compagnie, attirer les regards et les attendrir sur ces vies si fragiles et précieuses, autant à présent j'ai le sentiment de ne plus pouvoir être un exemple. Les regrets, la culpabilité me rongent trop. Et très sincèrement, il me semble finalement que j'attire les regards dans la mauvaise direction.
Pyria n'incitait pas les gens à se remettre en question, à réfléchir par eux-même. Tout ce que la plupart de mes lecteurs fait en me lisant, c'est s'extasier sur l'enchantement de mes mots, la netteté de mes images. Rien de plus naturel à cela : je souhaitais moi aussi sourire avant tout.
Mais cela a changé.
Je ne veux plus raconter les vies particulières de mes bêtes, parce que je ne veux plus raconter leur tragédies particulière. A présent, mon envie se tournera au plus loin, ramenant chaque histoire particulière à l'histoire de tous. Car ce que je vis, ce que mes bêtes vivent, des milliers les vivent. Et personne ne s'en rend compte, parce que personne ne réfléchit.
Personne ne regarde plus loin que le bout de leur nez.
Hélas, ce n'était pas parce que je suis partie en vacances, et même si je dois encore m'habituer à mon nouveau travail, le stabiliser pour qu'il laisse place à mes passions et envies, j'aurai tout de même pu prendre le temps d'écrire. L'envie n'y était pas.
Les événements que vous ignorez encore, m'ont poussée à réfléchir, à me remettre en question, à m'éloigner d'Internet, des blogs, des actualités, des sauvetages, des pétitions et manifestation, et cela pour me préserver temporairement et me permettre de poursuivre sur des fondements plus solides.
De ce fait, je vous annonce officiellement le début de la fin de ce blog.
Et même s'il ne s'effacera pas, en mémoire à tout ceux qui ont partagé et partagent encore ma vie, pour satisfaire les curieux, et parce que le passé ne changera hélas pas, il n'y aura plus de nouvel article ici. Pyria s'arrêtera de murmurer. Elle veillera à présent en Silence sur notre famille.
Car quand on me demande de regarder plus loin que le bout de mon nez, je pense qu'on ne réalise pas à quel point je regarde loin. Je pense qu'on effleure même pas les difficultés que j'éprouve à m'endormir le soir. Me refermer sur la vie des êtres qui partagent la mienne était un moyen efficace de me détourner quelque peu du reste. Néanmoins, à présent et suite à certains événements, cela ne m'attire plus aucune satisfaction.
Autant je souhaitais, avant tout, montrer de quelle façon peuvent vivre les êtres en notre compagnie, attirer les regards et les attendrir sur ces vies si fragiles et précieuses, autant à présent j'ai le sentiment de ne plus pouvoir être un exemple. Les regrets, la culpabilité me rongent trop. Et très sincèrement, il me semble finalement que j'attire les regards dans la mauvaise direction.
Pyria n'incitait pas les gens à se remettre en question, à réfléchir par eux-même. Tout ce que la plupart de mes lecteurs fait en me lisant, c'est s'extasier sur l'enchantement de mes mots, la netteté de mes images. Rien de plus naturel à cela : je souhaitais moi aussi sourire avant tout.
Mais cela a changé.
Je ne veux plus raconter les vies particulières de mes bêtes, parce que je ne veux plus raconter leur tragédies particulière. A présent, mon envie se tournera au plus loin, ramenant chaque histoire particulière à l'histoire de tous. Car ce que je vis, ce que mes bêtes vivent, des milliers les vivent. Et personne ne s'en rend compte, parce que personne ne réfléchit.
Personne ne regarde plus loin que le bout de leur nez.
dimanche 12 août 2012
Okaerinasai !
L'absence est pesante, et les nouvelles mauvaises.
Mais commençons par le commencement. Je souhaite que chacun comprenne pour mieux l'accepter, le considérer.
Tout d'abord, donc, je vous présente Zigzag.
Zigzag est le compagnon de Xéna dont j'avais déjà parlé.
Et si nous hésitions sur le nom, ce n'est pas parce qu'il a été difficile de le nommer, mais parce que nous hésitions entre lui, et un de ses copains de cellule.
Une cellule, oui, parce que Zigzag vient d'un Refuge. Refuge honorable qui fait du mieux qu'il le peut malgré le surnombre d'animaux qu'il accueille et le peu de moyens dont il dispose. Comme tous les refuges et associations, en somme..!
Et je pense que chacun peut l'imaginer : le plus difficile lorsque l'on adopte en Refuge est de ne repartir qu'avec un seul chat et d'oublier tous les autres regards vidés de l'espoir qu'on aurait pu leur donner. Ce désespoir est une horreur.
Zigzag a deux ans, et cela faisait presque autant de temps qu'il vivait au refuge. Il a été trouvé. Son passé, sa provenance, son histoire avant de finir derrière les barreaux sont donc un mystère. Il avait déjà été adopté, mais rendu au refuge, car trop craintif. Madame était triste qu'il se cache tout le temps quand elle voulait le voir. Madame ne supportait pas de ne pas avoir de câlin ni de reconnaissance de sa part. Madame l'a remis derrière les barreaux. Et le plus triste c'est que ce n'est pas un cas isolé. La plupart des chats sur lesquels nous nous étions penchés, avec qui nous avons joué, avait tous été adopté une fois, et certains même plusieurs fois, mais rendus, car trop difficile. A force, certains n'attendaient plus rien de l'humain et nous regardaient à peine en se disant qu'on finira bien par partir.. Ils ont eu raison.
Mais nous sommes partis avec Zigzag. Le choix fut difficile, déchirant, mais il semblait le plus raisonnable, le plus adapté.
Evidemment, il s'est caché. Evidemment, il ne nous aimait pas. Nous l'avions arraché à tout ce qu'il connaissait, à ceux qu'il chérissait. Il voulait seulement qu'on lui foute la paix. Il ne voulait plus être déçu.
Evidemment, cela nous a demandé beaucoup de travail. Beaucoup de temps assis par terre à lui parler. Beaucoup de temps à agiter une perche de fausses plumes sous son nez. Beaucoup de temps et d'énergie pour qu'il oublie cette peur, ce désespoir, cette souffrance. Ca n'a pas été simple, mais ça, nous le savions.
Xéna n'aidait pas au départ. "Hé ho ! T'es chez moi là ! Dégage !"
Il a passé plusieurs Nuits à miauler de désespoir, pour appeler ses copains de cellules, pour retrouver ceux qu'il connaissait et qui lui tenaient chaud dans les Nuits les plus froides. Je n'en dormais pas. J'en pleurais même. Je l'appelais plaintivement pour le rassurer. Et il m'ignorait.
Mais nous y voici. En un mois de persévérance, d'amour inconditionnel, en étant juste là, disponible, calme, souriant, il a changé.
Il ne cherche plus à partir. Il ne s'enfuit plus comme un fou quand on remue. Il dort à côté de nous. Il joue. Il s'intéresse. Il observe son nouveau monde depuis la fenêtre. Il nous observe. Et même si nous ne pouvons pas encore le toucher, même si peut-être nous ne pourrons jamais le câliner, il nous semble heureux et c'est là l'unique chose que nous lui souhaitions.
Xéna est son nouveau copain. Il découvre les courses-poursuites. Il trouve bizarre ces humains qui cherche tout le temps à communiquer avec lui. Il réapprend à vivre.
Et il est certain qu'il restera à tout jamais avec nous. Quoi qu'il arrive, et même s'il ne se laisse jamais toucher, jamais, jamais nous irons le remettre en cellule.
Mais d'autres n'ont pas eu cette chance.
Fashion, Dark, Bubble, Jak... Ils attendent encore. Ils regardent passer les bipèdes sans oser espérer. Il pensent qu'une vie c'est celà : être tous serrés dans quelques mètres carrés avec seulement une petite fenêtre grillagée pour voir le soleil.
Et Gribouille, lui, n'espère plus. Gonflé par les débris de son coeur, il ne regarde même plus les gens passer. Il s'efforce d'éviter les regards. Il est convaincu qu'il ne peut pas vivre autrement.
Alors je vous en prie. Si vous passez par le Refuge de l'Espoir, penchez-vous sur eux. Considérez-les. Apprenez-leur à vivre.
Mais commençons par le commencement. Je souhaite que chacun comprenne pour mieux l'accepter, le considérer.
Tout d'abord, donc, je vous présente Zigzag.
Zigzag est le compagnon de Xéna dont j'avais déjà parlé.
Et si nous hésitions sur le nom, ce n'est pas parce qu'il a été difficile de le nommer, mais parce que nous hésitions entre lui, et un de ses copains de cellule.
Une cellule, oui, parce que Zigzag vient d'un Refuge. Refuge honorable qui fait du mieux qu'il le peut malgré le surnombre d'animaux qu'il accueille et le peu de moyens dont il dispose. Comme tous les refuges et associations, en somme..!
Et je pense que chacun peut l'imaginer : le plus difficile lorsque l'on adopte en Refuge est de ne repartir qu'avec un seul chat et d'oublier tous les autres regards vidés de l'espoir qu'on aurait pu leur donner. Ce désespoir est une horreur.
Zigzag a deux ans, et cela faisait presque autant de temps qu'il vivait au refuge. Il a été trouvé. Son passé, sa provenance, son histoire avant de finir derrière les barreaux sont donc un mystère. Il avait déjà été adopté, mais rendu au refuge, car trop craintif. Madame était triste qu'il se cache tout le temps quand elle voulait le voir. Madame ne supportait pas de ne pas avoir de câlin ni de reconnaissance de sa part. Madame l'a remis derrière les barreaux. Et le plus triste c'est que ce n'est pas un cas isolé. La plupart des chats sur lesquels nous nous étions penchés, avec qui nous avons joué, avait tous été adopté une fois, et certains même plusieurs fois, mais rendus, car trop difficile. A force, certains n'attendaient plus rien de l'humain et nous regardaient à peine en se disant qu'on finira bien par partir.. Ils ont eu raison.
Mais nous sommes partis avec Zigzag. Le choix fut difficile, déchirant, mais il semblait le plus raisonnable, le plus adapté.
Evidemment, il s'est caché. Evidemment, il ne nous aimait pas. Nous l'avions arraché à tout ce qu'il connaissait, à ceux qu'il chérissait. Il voulait seulement qu'on lui foute la paix. Il ne voulait plus être déçu.
Evidemment, cela nous a demandé beaucoup de travail. Beaucoup de temps assis par terre à lui parler. Beaucoup de temps à agiter une perche de fausses plumes sous son nez. Beaucoup de temps et d'énergie pour qu'il oublie cette peur, ce désespoir, cette souffrance. Ca n'a pas été simple, mais ça, nous le savions.
Xéna n'aidait pas au départ. "Hé ho ! T'es chez moi là ! Dégage !"
Il a passé plusieurs Nuits à miauler de désespoir, pour appeler ses copains de cellules, pour retrouver ceux qu'il connaissait et qui lui tenaient chaud dans les Nuits les plus froides. Je n'en dormais pas. J'en pleurais même. Je l'appelais plaintivement pour le rassurer. Et il m'ignorait.
Mais nous y voici. En un mois de persévérance, d'amour inconditionnel, en étant juste là, disponible, calme, souriant, il a changé.
Il ne cherche plus à partir. Il ne s'enfuit plus comme un fou quand on remue. Il dort à côté de nous. Il joue. Il s'intéresse. Il observe son nouveau monde depuis la fenêtre. Il nous observe. Et même si nous ne pouvons pas encore le toucher, même si peut-être nous ne pourrons jamais le câliner, il nous semble heureux et c'est là l'unique chose que nous lui souhaitions.
Xéna est son nouveau copain. Il découvre les courses-poursuites. Il trouve bizarre ces humains qui cherche tout le temps à communiquer avec lui. Il réapprend à vivre.
Et il est certain qu'il restera à tout jamais avec nous. Quoi qu'il arrive, et même s'il ne se laisse jamais toucher, jamais, jamais nous irons le remettre en cellule.
Mais d'autres n'ont pas eu cette chance.
Fashion, Dark, Bubble, Jak... Ils attendent encore. Ils regardent passer les bipèdes sans oser espérer. Il pensent qu'une vie c'est celà : être tous serrés dans quelques mètres carrés avec seulement une petite fenêtre grillagée pour voir le soleil.
Et Gribouille, lui, n'espère plus. Gonflé par les débris de son coeur, il ne regarde même plus les gens passer. Il s'efforce d'éviter les regards. Il est convaincu qu'il ne peut pas vivre autrement.
Alors je vous en prie. Si vous passez par le Refuge de l'Espoir, penchez-vous sur eux. Considérez-les. Apprenez-leur à vivre.
mardi 24 juillet 2012
Deux ans et toutes ses Dents !
Aujourd'hui est un jour spécial !
Aujourd'hui, cela fait deux ans jours pour jours que j'ai pris ma première photo de Yuffie !
Cela signifie que Yuffie partage notre vie depuis à présente 2 ans, jour pour jour !
J'en suis très fière. Vivre deux ans, pour une souris, est quelque chose de rare, surtout si la provenance de la souris est douteuse (certains élevages de passionnés peuvent être une provenance douteuse !). Yuffie a été sortie d'un élevage de souris alimentaires pour reptiles, en arrête d'activité. Elle avait entre 3 et 4 semaines de vie lorsqu'elle est arrivée chez moi, avec sa mère, sa petite soeur et son frère. Comme vous pouvez le voir sur la photo, elle était minuscule. Et elle était pire qu'une savonnette, impossible à attraper !
Lorsque sa petite soeur est morte de façon précipitée et inexpliquée, je m'attendais au même genre de départ pour le reste de la famille. Mais il n'en est rien. Glissade est partie il y a un an de sa belle mort. Son frère lui, est malheureusement parti la semaine dernière. Et Yuffie n'a jamais témoigné le moindre problème de santé.
Beaucoup de temps est passé. Beaucoup de souvenir, de partage, d'amour. Elle est pourtant restée le petit bouchon à mes yeux, à tel point que j'ai du mal à croire qu'elle ait passé la barre des deux ans. Elle n'a pas du tout l'air vieille. Elle est la première de mes souris à vivre aussi longtemps avec moi. Elle est un véritable petit trésor.
Je ne me fais pas d'illusion, mais j'espère qu'elle restera avec nous encore longtemps. J'espère qu'elle nous fera oublier, chaque jour, son âge, comme elle le fait si bien. J'espère qu'elle restera la doyenne des Souris en Vitrine pour longtemps encore.
Chaque jour que je passe avec elle est un cadeau merveilleux. Chaque jour où elle se réveille est un jour de plus. Elle me comble de bonheur. Comme ses soeurs, je l'aime au plus haut point..!
Il serait tellement bon que toutes les souris puisse vivre comme toi, 'tite Yuffie..!
Aujourd'hui, cela fait deux ans jours pour jours que j'ai pris ma première photo de Yuffie !
Cela signifie que Yuffie partage notre vie depuis à présente 2 ans, jour pour jour !
J'en suis très fière. Vivre deux ans, pour une souris, est quelque chose de rare, surtout si la provenance de la souris est douteuse (certains élevages de passionnés peuvent être une provenance douteuse !). Yuffie a été sortie d'un élevage de souris alimentaires pour reptiles, en arrête d'activité. Elle avait entre 3 et 4 semaines de vie lorsqu'elle est arrivée chez moi, avec sa mère, sa petite soeur et son frère. Comme vous pouvez le voir sur la photo, elle était minuscule. Et elle était pire qu'une savonnette, impossible à attraper !
Lorsque sa petite soeur est morte de façon précipitée et inexpliquée, je m'attendais au même genre de départ pour le reste de la famille. Mais il n'en est rien. Glissade est partie il y a un an de sa belle mort. Son frère lui, est malheureusement parti la semaine dernière. Et Yuffie n'a jamais témoigné le moindre problème de santé.
Beaucoup de temps est passé. Beaucoup de souvenir, de partage, d'amour. Elle est pourtant restée le petit bouchon à mes yeux, à tel point que j'ai du mal à croire qu'elle ait passé la barre des deux ans. Elle n'a pas du tout l'air vieille. Elle est la première de mes souris à vivre aussi longtemps avec moi. Elle est un véritable petit trésor.
Je ne me fais pas d'illusion, mais j'espère qu'elle restera avec nous encore longtemps. J'espère qu'elle nous fera oublier, chaque jour, son âge, comme elle le fait si bien. J'espère qu'elle restera la doyenne des Souris en Vitrine pour longtemps encore.
Chaque jour que je passe avec elle est un cadeau merveilleux. Chaque jour où elle se réveille est un jour de plus. Elle me comble de bonheur. Comme ses soeurs, je l'aime au plus haut point..!
Il serait tellement bon que toutes les souris puisse vivre comme toi, 'tite Yuffie..!
mercredi 4 juillet 2012
Parce Que !
Si Caotina tire la langue, ce n'est pas pour les poils de Cavalcade.
Ce n'est pas non plus pour les fanes qu'elle maltraite plus qu'elle n'en mange.
Mais les babines étaient bien la cible de cette langue !
Si Caotina tire la langue ainsi, c'est parce que c'est la saison des fraises !
(Hélas, il n'y en aura pas sur le balcon cette année, elles viennent du marché)
Et comme Caotina trouve que le rouge à lèvre n'était pas accordé à son teint, il a fallu rapidement enlever ça, pour que personne ne le remarque !
C'était sans compter sur mon objectif qui voit tout, qui immortalise tout ! Niark !
mardi 3 juillet 2012
dimanche 1 juillet 2012
La Sécurité avant les Economies !
Vendredi dernier, il y a eu une grosse surprise pour Xéna.
Vendredi dernier, un Monsieur très sympa est venu sonner à notre porte. Au départ, Xéna n'était pas très en confiance, mais très vite elle est venue inspecter ce qu'il faisait. Parce que oui, Monsieur n'était pas venu juste pour nous rendre visite. Monsieur était attendu ! Et l'attente était méritée !
Et non ! Il ne s'agissait pas de son compagnon de vie. Ne vous impatientez pas. ;)
(Et personne ne cafte !)
Il s'agissait, plutôt, du filet à chat ! Et oui ! Car depuis un mois, Xéna ne pouvait toujours sortir qu'en laisse, sous haute surveillance !
Mais à présent, avec un filet qui fait parfaitement la longueur et la hauteur du balcon, avec en bonus, notre fenêtre de chambre pour des Nuits aérée, Xéna peut aller sans la moindre surveillance.
Car ce n'est pas un petit filet d'amateur ! Monté par un professionnel (très demandé) qui s'est investi dans ses créations pour qu'elles soient parfaitement solide et sécurisée, ce filet est fixé de partout. J'ai vérifié, à aucun endroit Xéna ne pourrait soulever, ou dégager une partie pour passer en dessous/dessus/sur les côtés. Elle pourrait, aussi, faire l'araignée sur le filet, cela ne risque rien ! Ils pourraient même être trois chats dessus, on s'en fiche ! Cela dit, ce n'est pas pour autant que je le lui permets.....
Enfin ! Xéna est contente ! Et nous aussi !
Même si ce filet a représenté un investissement, nous ne regrettons pas. On peut à présent ouvrir les fenêtres, se prélasser sur le balcon, regarder la télévision, ou trainer sur les ordinateurs, sans crainte. On sait que Xéna ne risque rien.
Et je peux vous dire qu'elle en profite ! Souvent allongée sur le rebord du balcon à observer son monde, Xéna ne s'ennuie plus. Et courir depuis le salon pour traverser le balcon, entrer par le bureau, et repasser au salon, ca l'amuse beaucoup !
Pour ceux que ca intéresse, l'origine du filet : Sécurité Chats
Vendredi dernier, un Monsieur très sympa est venu sonner à notre porte. Au départ, Xéna n'était pas très en confiance, mais très vite elle est venue inspecter ce qu'il faisait. Parce que oui, Monsieur n'était pas venu juste pour nous rendre visite. Monsieur était attendu ! Et l'attente était méritée !
Et non ! Il ne s'agissait pas de son compagnon de vie. Ne vous impatientez pas. ;)
(Et personne ne cafte !)
Il s'agissait, plutôt, du filet à chat ! Et oui ! Car depuis un mois, Xéna ne pouvait toujours sortir qu'en laisse, sous haute surveillance !
Mais à présent, avec un filet qui fait parfaitement la longueur et la hauteur du balcon, avec en bonus, notre fenêtre de chambre pour des Nuits aérée, Xéna peut aller sans la moindre surveillance.
Car ce n'est pas un petit filet d'amateur ! Monté par un professionnel (très demandé) qui s'est investi dans ses créations pour qu'elles soient parfaitement solide et sécurisée, ce filet est fixé de partout. J'ai vérifié, à aucun endroit Xéna ne pourrait soulever, ou dégager une partie pour passer en dessous/dessus/sur les côtés. Elle pourrait, aussi, faire l'araignée sur le filet, cela ne risque rien ! Ils pourraient même être trois chats dessus, on s'en fiche ! Cela dit, ce n'est pas pour autant que je le lui permets.....
Enfin ! Xéna est contente ! Et nous aussi !
Même si ce filet a représenté un investissement, nous ne regrettons pas. On peut à présent ouvrir les fenêtres, se prélasser sur le balcon, regarder la télévision, ou trainer sur les ordinateurs, sans crainte. On sait que Xéna ne risque rien.
Et je peux vous dire qu'elle en profite ! Souvent allongée sur le rebord du balcon à observer son monde, Xéna ne s'ennuie plus. Et courir depuis le salon pour traverser le balcon, entrer par le bureau, et repasser au salon, ca l'amuse beaucoup !
"Pffiu ! Ca a été fatiguant d'installer tout ça !" |
Pour ceux que ca intéresse, l'origine du filet : Sécurité Chats
lundi 25 juin 2012
Portrait d'un Chat
Et pendant que Madame prend la pose, Zhomme et moi tergiversons sur le nom de son futur compagnon de vie. Beaucoup de choses en mouvement pour ces prochaines semaines.
vendredi 22 juin 2012
mardi 19 juin 2012
Vol de Nourritures
Mécontente de n'avoir que ses croquettes à volonté, et surtout beaucoup plus intéressée par la gamelle des autres, Xéna tente régulièrement de passer inaperçue.
Mais Cavalcade n'est pas bien sûr de tolérer un tel affront ! Un chat dans sa gamelle ? Quelle indignation ! Quel sacrilège ! Quel blasphème !
Mais même la bouche pleine, le terrible Cavalcade est tout à fait capable de grogner et de charger. Gare au chat inconscient !
"C'est ça qu'ils mangent ? C'est bizarre, ca ne sent pas bon !" |
"Mais ils ont l'air d'en raffoler. Il faut que je goutte !" |
"Viens par là que je te mange petite souris verte !" |
"Oh ! Celle-ci a l'air meilleure que les autres." |
"Je vais me régaler !" |
"Hé ! Mais c'est que ca ne tient pas en patte !" |
"Ouai... Le plus simple ce serait tout de même de... " |
"Passer de l'autre côté !" |
Mais Cavalcade n'est pas bien sûr de tolérer un tel affront ! Un chat dans sa gamelle ? Quelle indignation ! Quel sacrilège ! Quel blasphème !
"Non mais ! Pour qui elle se prend celle-la ?!" |
"Tu vas dégager de ma gamelle oui ?!" |
"Recule ! Recule !" "Ca va ! Ca va !" |
"Roh, mais t'en as des tonnes ! Tu peux partager non ?" |
"N'y pense même pas Longue-Queue ! C'est à moi ! Tu entends ?!" |
Mais même la bouche pleine, le terrible Cavalcade est tout à fait capable de grogner et de charger. Gare au chat inconscient !
samedi 16 juin 2012
La Star et ses Fanes
Portrait d'un mangeur.
Cavalcade a toujours été un bon gourmand. De ce fait, pour rendre hommage à sa Gourmandise, et à ses fanes disparus, nous nous sommes appliqués !
Entre nous, nous l'appelons la Déchiqueteuse !
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