Une Vraie Chatte, Mais Pas Seulement

 Comme prévu, la stérilisation de Xéna s'est faite hier. Comme prévu, donc, nous sommes allés la poser à la clinique entre 8h30 et 9h et après une auscultation, nous l'y avons laissée pour la journée.
Nous en avons, par contre, profiter pour demander un vaccin contre la rage, et un passeport, pour qu'elle puisse passer la frontière et aller chez ma mère sans encombre. En plus, le vétérinaire nous a proposé un bilan sanguin pour vérifier que tout fonctionne correctement (foie, reins et autres).

Comme prévu, j'ai appelé à 14h pour avoir des nouvelles : tout c'était très bien passé, et Xéna s'était très bien réveillée. De toute manière, je n'angoissais pas. J'ai entièrement confiance en cette clinique vraiment très compétente. Je leur avais confié Xéna les yeux fermés, sachant que quoi qu'il arrive, ils auraient tout fait comme s'il s'agissait de leur propre chat.
Comme prévu, nous sommes allé la chercher à 18h. Elle était un peu fatiguée, mais éveillée et ronronnait déjà comme à son habitude dès qu'elle nous voyait. Le vétérinaire voulant nous parler, nous avons attendu un peu avant de rentrer. Et c'était tant mieux, car comme d'habitude, j'avais une tonne de question.

C'est impressionnant de voir l'évolution des techniques entre deux espèces. Chez la chatte, la cicatrice est vraiment minuscule (un demi centimètre), alors que chez la lapine, elle traverse une bonne petite partie du ventre.
De ce fait, les soins postopératoires sont moins difficile. Comme pour Caotina, Xéna a eu le droit à une injection d'antibiotiques et d'antidouleur, me dispensant de ce fait de médicament à lui donner. Pas de crème à mettre non plus. Ce qui change, et qui est très appréciable, c'est que je ne suis pas forcée d'être sans cesse sur son dos pour m'assurer qu'elle ne touche pas à ses fils. Et non ! La cicatrice est tellement petite qu'elle permet au vétérinaire de faire de nombreux noeuds. Et même si la Puce s'acharne dessus et arrive à enlever son fil, les deux autres, en interne, suffisent à garder la cicatrice fermée. Donc ce ne serait pas bien grave.
Je n'ai donc pas de soucis à me faire ! D'autant plus que Xéna s'est remise à manger normalement et qu'elle n'est pas restée dans le gaze bien longtemps (le vétérinaire nous avait promis deux jours de tranquillité, bah il ne doit pas avoir les mêmes chatons chez lui !) !

Par contre, si le vétérinaire a voulu nous revoir, ce n'était pas pour ça. En nous donnant le passeport et les résultat des analyses, il nous a annoncé que Xéna avait un taux de Glucose beaucoup trop élevé. Elle en a trois fois plus que la normal. Avec le stresse qu'aurait pu provoquer le transport, l'arrivée en clinique et tout cas, le taux de Glucose peut augmenter anormalement. Le vétérinaire nous a appris qu'en dessous de 2.5 G/L, il n'y prête pas attention. Mais Xéna, elle, révèle un taux de 3.78 G/L !! Ce qui n'est pas du tout normal pour un jeune chat, d'autant plus qu'elle ne paraissait pas si stressée que ça.
Alors le vétérinaire m'a demandé de faire un second teste, lors du prochain rendez-vous, pour vérifier ça. Et si les résultats sont les mêmes, je devrais faire un teste plus approfondit pour qu'on puisse voir l'évolution de son taux de glucose sur une certaine période. Bien entendu, j'ai accepté. Nous y retournons le 17 janvier, pour retirer les fils et refaire les analyses.
Je croise les doigts pour que ce soit quelque chose d'exceptionnel et d'inexpliqué, pour que son taux soit normal au prochain teste. Sans ca, cela pourrait déboucher sur un diabète, très rare pour un chat de cet âge, mais pas inexistant, et qui demande un traitement lourd (la plupart du temps, il s'agit de deux injections par jour et à heure fixe) à vie.

En attendant, même si son passage à la clinique ne l'a pas trop déprimée, depuis qu'elle est de retour, Xéna ne nous quitte plus d'une semelle ! Elle nous colle comme pas possible et a multiplié par trois le nombre de "crise existentielle" quotidien.